jeudi 23 juillet 2009

slowcow innove avec un positionnement tendance anti tendance

trouvé sur springwise: une nouvelle boisson "slowcow" qui se positionne comme relaxante.

Mais au lieu de rester "bêtement" relaxante elle fait le choix de se positionner comme une boisson anti énergétique et n'hésite pas clairement se moquer de "l'autre". Ca a du faire voir rouge au taureau.
http://www.slowcowdrink.com/

à noter: on avait déja eu un mouvement slow food qui jouait clairement de ce type de démarche en se positionnant comme l'anti fast food

5 évolutions qui révolutionnent le marketing

une tribune publiée sur marketing direct:

Twitter, facebook, flashmob,….. nouvel espace, nouveaux échanges, nouvelles règles,… comme il le fait en analysant des « micro-faits » sociétaux révélateurs de tendances, LaSer est à l’affut des dernières évolutions techniques ou des pratiques émergentes impactant le marketing relationnel. Parmi ces tendances on pourrait retenir 5 courants porteurs qui devraient influencer en profondeur les pratiques dans les années à venir : le real-time, l’interactivité, les identités, les communautés, la localisation

Du batch-marketing au real-time marketing : Chaque jour qui séparent notre proposition, l’envie que nous avions su créer, la réponse à un besoin que nous avions su détecter et satisfaire, du moment de l’achat sont autant d’occasions de remettre en cause ce « pré-choix ». De par les contraintes budgétaires subies par les ménages le niveau d’implication des achats va croitre. Ces tensions vont imposer des arbitrages et « élargir » la concurrence entre les postes budgétaires. Chaque décision sera plus pesée. et sera plus fréquemment remise en cause.

Dans l’ intervalle de temps entre notre proposition et l’achat, combien d’offres concurrentes peuvent venir effacer la notre ou détourner l’attention et les ressources vers d’autres besoins ou envies, combien de remises en cause de l’intérêt, de la pertinence, « En ai-je vraiment besoin ? Est ce le moment ? le bon choix ? Mon argent ne serait il pas plus utile ailleurs ? », combien d’influences venant des proches ou de forums ? Une partie de nos actions a donc lieu trop loin de la concrétisation.

Nous devons nous en rapprocher et accompagner jusqu’à l’achat. Ce challenge du marketing de la dernière heure n’est pas loin de la problématique du « dernier kilomètre » rencontré par la logistique, et, comme la « production » a inventé la livraison au dernier moment (le flux tendu) nous devons, nous, passer au « one to when ».

Une vraie interactivité: En magasin, l’animation s’est développée autour de la caisse, lieu incontournable permettant un contact physique. Mais il s’agit le plus souvent d’un monologue a posteriori - un marketing de sortie - et non d’un dialogue avec un client, encore moins avec un prospect – via un « marketing d’entrée » voire d'un « instant marketing » -.

Les nouveaux outils relationnels sont interactifs, fonctionnent à distance et sont disponibles sur un support personnel, convivial, ergonomique, rapide, paramétrable et que vous ne quittez jamais : le téléphone. Le feedback en temps réel via mobile (grace auquel un client peut envoyer une remarque en direct à l’enseigne) est expérimenté par certaines enseignes (Marks & Spencer, Tesco ou Asda) et sont symptomatiques de cette révolution en marche.

Des enseignes aussi différentes que starbuck, toysrus, debenhams, ou le réseau de fidélisation nectar, voire même ce boulanger londonien qui informe ses clients sur http://twitter.com/albionsoven avec un « Fresch croissant maintenant » ou encore des marques telles que danone, pepsi ou coca-cola, se positionnent sur twitter pour échanger avec leurs « suiveurs ».

Les sites de suggestions ou les forums d’échanges entre une marque et des consommateurs, sont un autre signe du changement de nature du dialogue. Ainsi, Starbuck a créé http://mystarbucksidea.com/ orientant d’ailleurs vers ce site les suggestions qu’il reçoit via twitter (http://twitter.com/starbucks),

« one to who » : au delà des personnalités réelles ou fictives, de nos avatars et pseudos dans le monde dit « virtuel »,. nous sommes aussi multiples dans la « vraie vie » (comme si l’autre ne l’était pas). Dépensiers sur certains achats, rationnels, low cost ou hard discount pour d’autres. Nous sommes de plus changeants, puisqu’un achat peut être discount pour le quotidien et luxe pour une grande occasion. Ce « one to who » nécessite la capacité à suivre une même personne dans ses comportements et ses vies, mais aussi à animer, dialoguer, fidéliser des inconnus cachés derrière un de leurs pseudos.

« one to oneS »: Les consommateurs dialoguent, se renseignent et jugent (ex : Sears via http://www.mysears.com/), se regroupant autour de centres d’intérêt éphémères, autour d’un achat par exemple, ou sur des affinités plus pérennes (l’éthique par exemple via http://www.danonecommunities.com/) . Le marketing doit apprendre à dialoguer avec ses leaders d’opinion « polycéphales » que sont ces groupes ou ces "communautés".

« one to where » Maintenant la première phrase n’est plus « Qui est à l’appareil ? » ou « Comment vas-tu ? mais « Allo t’es où ? » Le marketing devra aussi prendre en compte d’où se fait l’échange pour le contextualiser. Peut-on tenir le même discours à un prospect qui surfe depuis chez lui et à celui qui est dans le rayon ? Il faudra construire un vrai dialogue « one to where » créé à un moment, avec une personne, en tenant compte de sa localisation et des possibilités alentour. D’ores et déjà il n’est plus de site qui n’ait une carte (« Où trouver notre magasin le plus proche ? » ). Demain il n’y aura plus de propositions qui ne soient « situées ».

Ces évolutions soulèvent de nombreuses questions, techniques ou organisationnelles, mais aussi et peut être surtout d’éthique ou de privacy.

Inexorablement ces changements s’opèrent déjà. Nous devons les intégrer car pour LaSer, c’est déjà demain

source: marketing direct, tribune de JP Batier

débat autour d'un fichier positif

Certains jugent qu’un fichier positif serait inefficace puisque les ¾ des cas de surendettements sont dus à des évènements de vie (chomage, décès, divorce etc…). Certes l’évènement « déclencheur » de l’accident n’est donc pas prévisible dans ces cas la (contrairement aux cas de surendettement actif).

L’apparition de ces faits déclencheurs n’est pas « prévisible » via les informations incluses dans ce fichier mais est-ce son but ?

Son objectif via la quantification des encours déjà détenus n’est elle pas avant tout la capacité « d’absorption » en cas de choc ? Capacité, elle, objectivable ?

qui sera le 3eme apres visa et mastercard ?

July 8 (Bloomberg) -- European banks, including Deutsche Bank AG and Societe Generale SA, will likely create a group in October to push ahead with plans for a debit-card system to challenge Visa Inc. and MasterCard Inc., Deutsche Bank Chief Operating Officer Hermann-Josef Lamberti said.
les debits cards se développent dans de nombreux pays et le sepa offre aux concurrents de visa et mastercard un terrain de jeu "homogène" et de taille suffisante pour intéresser d'autres intervenants. le 3eme scheme sera t'il issu d'une coalition de banques ou de distributeurs ? Les telco ? paypal ? ou .....
A suivre donc...

tir croisé entre navigo, cartes et téléphone.

il n'y a pas que le téléphone qui puisse être un portail d'acces personnel à un monde de services. En fait tout objet dit communicant peut servir. Votre itouch, la carte de paiement mais aussi les cartes de fidélité ou comme ici les cartes de transports peuvent aussi être des "badges" d'accés à un monde "meilleur":



ici c'est la carte navigo qui pourrait devenir (via mobinear) ce badge:

http://www.echangeur.fr/echangeur/2009/06/mobinear-annonce-une-plateform.php



la fonction transport est clé dans le développement du sans contact et dans le décollage de d'autres utilisations des cartes ou des téléphones. d'un coté les opérateurs de cartes cherchent à mettre du navigo inside (ou d'autres opérateurs de transport pour les grandes métropoles). les opérateurs téléphone idem. tous cherchent comment badger dans les transports avec autre chose que la carte du transporteur ?



Dans l'autre sens les transporteurs se posent la même questions d'enrichir leurs supports d'autres fonctions ? paiera t'on demain ces journeaux chez relay avec sa carte navigo ?

dis papa tu me prêtes ton amex

Pour mettre à disposition une carte de paiement pour ses enfants, on peut lui ouvrir une carte spécifique rechargée automatiquement ou non(type regliss).
Amex prend une autre voie. Donnez à vos enfants une carte "jumelle" de la votre (sur le même principe que la carte conjoint). Mais pour que vous ne vous fassiez pas des frayeurs vous choisissez pour chacune des cartes un plafond spécifique.

source cardtrak:
American Express is targeting teens via new features that turns an AmEx charge card into a family charge card. Parents now have the ability to set spending limits for additional cards on one account. AmEx is also issuing the additional cardholder cards with separate account numbers so that the entire account doesn’t have to be closed when one card is lost. The Company is promoting the new features to encourage families to add their teenagers (15 yrs +) to their account. AmEx says for those over the age of 18, being an additional cardholders on a parent’s account can build a credit history. With the new features cardholders came receive emails or text messages to alert them when a set spending amount is being approached or has been reached on one of their additional cards. The primary cardholders can also modify the spending amount anytime, online or over the phone. Rewards are consolidated from all the cards on the account. The new service is available for the "American Express Card," the "American Express Rewards Green Card," the "American Express Preferred Rewards Green Card," the "American Express Gold Card," the "American Express Rewards Gold Card," the "American Express Preferred Rewards Gold Card," the "American Express Rewards Plus Gold Card," the "Platinum Card," the "Centurion Card." For more information visit: http://www.americanexpress.com/spendinglimits

les marques vont au contact

Quiveutdufromage.com, Ilsjouentlejeu.com, Tartedetoi.com … des noms de domaine qui défient à première vue toutes les lois du web référencement mais qui contre toute attente contribuent à un relationnel ... entre marques et consommateurs … cafaitreflechir.com, vous ne trouvez pas ?
source: http://www.relationclient.net/

Comme quoi on peut créer "autrement" des occasions de contacts entre marque et consommateurs. si cafaitreflechir et tartedetoi sont tres (trop à mon gout) collés au produit et à la marque et sont pour moi une pub de plus par contre "quiveutdufromage" et "ilsjouentlejeu" me semblent plus "fins" dans leur approche en étant plus pret d'une notion de sponsoring

Dans la série "comment creer des occasions de contact" entre une marque et des prospects ou clients: Sears est vraiment une des marques les plus innovantes en termes de relation & communication client avec une façon de plus de "croiser" des clients et des prospects.

Sears propose un site qui remonte le moral:

je vous invite à aller sur "goodnewsnow" (www.gnn.com) ne présente que des bonnes nouvelles du monde et de belles histoires comme ces personnes qui aident à rattraper un voleur, cet star qui amène des enfants déshérités dans un parc d'attraction, ou cette lettre de déclaration d'amour retrouvée 16 ans plus tard ou, et c'est moins gai, ce gamin qui vend ses jouets pour aider sa famille.

En cadeau il y a sur ce site un compte à rebours à week-end ;)

allez sur : http://www.gnn.com/

biggoogle is watching you: souriez vous êtes suivis

Apres le search, les mails, l'explorateur et bientot le système d'exploitation des ordis (les mobiles c'est fait), la mesure de votre consommation d'énergie ou les tentatives de credit scoring. google continue sur sa lancée.
Google t’attribue un numero de téléphone personnel à vie. Tu paramètres dans ton profil vers quels "postes téléphoniques" (maison, bureau, portable) rebasculer tes appels entrants (selon l'appelant). Par exemple: les appels de ta famille basculent sur les 3 (maison bureau mobile et tu décroches sur celui que tu veux), et pour les appels professionnel cela sonne uniquement sur les téléphones bureau et mobile.
descriptif bien fait: de google voice sur http://www.2803.fr/logiciel/des-invitations-pour-google-voice-la-telephonie-version-google-6240/

plusieurs remarques s'imposent
la question toujours délicate du Business model pour google. Visiblement tout ceci s'inscrit dans la démarche "globale" de l'éco-système de google ou tout concourre à une vision 360° du client qui se rentabilise apres par une qualification et donc une valorisation d'audience.

Un deuxiême point n'est pas encore clair: quel cout pour le client puisque si voice est gratuit, les communications, elles, ne le sont pas. Or dans ce concept on peut vouloir appeler un fixe (via une box c'est "gratuit" comme on dit), alors que basculer vers un mobile sans le savoir peut engendrer des couts.

le 3eme point est, bien sur, la réaction des opérateurs.
Un dernier point: la question de la privacy se pose clairement dans un monde "googlisé": "biggoogle is scanning you": explorateur internet qui suit votre "surf", mail passant par google, géolocalisation via mobile, gestion des numéros de téléphone, analyse de la consommation d'énergie via powermeter ( voir http://www.webrankinfo.com/dossiers/produits-google/powermeter)

remarque complémentaire:
Comme disait starmania il y a 30 ans "dans les villes de l'an 2000 on aura tous un numéro dans le dos"

attribuer un numéro de téléphone personnel à vie, c'est un identifiant par individu. quelque chose comme une adresse IP personnelle avec tout ce que cela peut vouloir dire en positif ou en négatif.

Rappellons qu'aujourd'hui vous disposez déja d'un numéro unique (votre numéro de sécu) mais son utilisation est interdite.